Bienvenue dans « On a Ă©changĂ© nos instits *» Saison 6 !! Deux enseignants, un Français et une QuĂ©bĂ©coise, aux vies et aux mĂ©thodes d’Ă©ducation complètement diffĂ©rentes (?!?) vont Ă©changer pendant 52 semaines, bouts de crayons, carnets de notes, gĂ©nies en herbe et parents d'Ă©lèves adorĂ©s ! Pendant 365 jours, ils n’auront aucune nouvelle de leur famille, enfin, si un peu quand mĂŞme !... ImmergĂ©s dans un univers totalement opposĂ© au leur, ils vont devoir s’adapter Ă  un nouvel environnement, affronter les grizzlies, le blizzard et le dĂ©routant accent local pour l'un, les plages de sable fin, la dĂ©licieuse cuisine locale et les tempĂ©ratures torrides de l'hiver basque pour l'autre ! Cet Ă©change amènera-t-il les deux enseignants Ă  dĂ©couvrir un système Ă©ducatif aux antipodes du leur ? Parviendront-ils Ă  s’y adapter ? Et quand viendra le moment de rentrer au bercail, auront-ils du mal Ă  retrouver le chemin de la gare ou de l'aĂ©roport ou bien seront-ils prĂŞts Ă  revenir Ă  la nage, s’il le fallait ?? C’est au contact d’un milieu qui ne ressemble en rien au leur que ces instits seront amenĂ©s Ă  rĂ©flĂ©chir sur leurs valeurs Ă©ducatives et peut-ĂŞtre remettre en question certaines de leurs règles personnelles… alors, double ou triple-dĂ©cimètre ? Règle en plastique ou en bois, plate ou carrĂ©e ??? (*toute ressemblance avec une vague Ă©mission d'une non moins vague chaĂ®ne du PAF est fortement fortuite et saison 6 = 6è annĂ©e du programme d'Ă©change nouvelle version)

samedi 27 août 2011

3, 2, 1... rentrez !!

A la croisée des chemins pour l'agent Serjokébec, déjà au "travail" au cours des 3 jours de "pré-rentrée" mais pas encore tout à fait rentré en attendant les "vrais" enfants lundi matin.
Alors ça ressemble à quoi une pré-rentrée dans une école "classique" de Montréal ?
C'est d'abord un fonctionnement digne d'un bon petit collège français : 400 élèves, près de 20 classes et un même un peu plus d'enseignants avec le temps partagé, des spécialistes d'EPS, de musique, d'anglais et d'arts plastiques, plus d'une soixantaine de personnes au total en comptant tout le personnel (directrice, secrétaire, conseillère pédagogique, psychologue, psycho-éducatrice, ortho-pédagogue, garderie, infirmière, concierge, orthophoniste, travailleuse sociale, etc...).
C'est aussi une avalanche d'informations reçues en deux réunions, quelque chose qui ressemble à ça ! :


Un vrai film d'horreur ! Freddy Krueger, Jason de vendredi 13 ou Brigitte Bardot (celle de maintenant) peuvent retourner jouer aux bisounours à côté de ça.
C'est sĂ»r qu'arrivant du "village" du Braou, 6 classes, une quinzaine de membres du personnel au sens large, et sa gestion "familiale",  le choc est un peu brutal pour l'agent SerjokĂ©bec, MAIS !!!! 

... l'agent IsaEnFrance avait tout prĂ©vu et bien fait les choses en laissant Ă  son homologue en mission, ça !! : 

La boîte de survie version "IsaEnFrance"

L'agent Serjokébec a d'abord hésiter à ouvrir cette boîte, vu ce qu'il y avait écrit dessus. ("Survie", "ne pas toucher", tout cela sentait le piège, même (surtout!) pour un agent en mission...)
L'angoisse de l'ouverture passée (la boîte n'était pas piégée, aucune sorte de clown à ressorts dedans), il y a trouvé de quoi se familiariser avec le fonctionnement de son agent homologue.

MAIS !!! (encore). A la suite des deux réunions pré-citées, il a jugé bon d'y ajouter quelques éléments :

La boîte de survie version "agent Serjokébec"

- une carte de Montréal, pour se retrouver dans les dédales des couloirs de l'école
- une boussole, pour se diriger dans le labyrinthe des informations
- un bon couteau, pour éplucher les programmes et découper l'année en périodes adéquates
- une lampe frontale, pour Ă©clairer les points obscurs
- des oeufs "brouillés" lyophilisés... on ne dira pas pourquoi...
- ET : un bon Rioja rouge pour se remonter le moral après tout ça et se rappeler du "pays" !

L'agent Serjokébec réfléchis sérieusement à y ajouter un dictionnaire des expressions québécoises, les enfants déboulent lundi dans la classe ...

mercredi 17 août 2011

L'agent IsaEnFrance prend le clavier et se lance enfin!

C'est bien le 5 aoĂ»t que IsaEnFrance a foulĂ© le sol français au terme d'une longue et interminable attente pour l'obtention de « son prĂ©cieux », c'est Ă  dire son visa. Après un bref sĂ©jour auprès de quelques cĂ©lĂ©britĂ©s parisiennes (la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, SacrĂ© Coeur) elle a filĂ© droit vers son St-Jean-de-Luz d'adoption oĂą elle y apprendra Ă  vivre comme une vraie Basque. En passant, la partie française du Pays basque regroupe 3 provinces: le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. OĂą sont les autres? Combien y en a-t-il en tout? Ne manquez pas le quizz du mois!









La conduite automobile: en agrandissant le plan tout en bas de la page, vous comprendrez que les rues parallèles aux croisements perpendiculaires propres au QuĂ©bec sont inexistantes ici et que plusieurs rues se soldent par une impasse. Encore faut-il connaĂ®tre le symbole qui signale cette impasse! Pour les intĂ©ressĂ©s, au QuĂ©bec on Ă©crit « cul-de-sac » sur les panneaux. De plus, vous aurez beau ĂŞtre 2 et mĂŞme 3 dans l'auto, très souvent les noms de rue vous Ă©chapperont parce que le petit panneau bleu sur lequel sont Ă©crits les noms de rue en petits cacatères (notez qu'ici c'est bilingue: français et basque) sont opposĂ©s Ă  votre champ de vision. Du coup ;-) votre première sortie Ă  l'Ă©picerie du coin vous prend un temps fou!!! L'agent IEF se garde ici une petite gĂŞne d'orgueil quant au temps pris. Mais n'ayez crainte, elle s'y est fait rapidement, elle peut mĂŞme aller ailleurs qu'Ă  l'Ă©picerie!














Serez-vous étonnés d'apprendre qu'il y a ici des palmiers? des bananiers? et des petits lézards? Quel endroit de rêve avec les plages aux grosses vagues, les Pyrénées offrant d'innombrables randonnées et l'Espagne à deux pas (15 km). St-Jean-Pied-de-Port et son enceinte médiévale, la Sare et sa grotte de quelques 90 millions d'années, la Rhune et son train à crémaillère, St-Pée et ses courses de vaches royales, Cambo et ses bains d'eaux thermales ont déjà été exploré par IEF et d'autres découvertes ne sauront tarder...

Ă€ Toronto, on peut marcher sur "le toit du monde"... ou presque

... et "se promener dans le vide" à plusieurs centaines de mètres au dessus du sol.

Avec ses 553 m, la tour CN (CN tower) a été la construction humaine la plus haute du monde jusqu'en 2008, soit pendant 32 ans !! Elle a en effet été mise en service en 1976. Prévue au départ pour les télécommunications, elle est maintenant un des plus beaux fleurons du tourisme canadien. Elle est encore la 3ème plus haute tour du monde derrière la gigantesque et démesurée Burj Khalifa de Dubai aux Emirats arabes unis (828m) et la tour TV de Canton en Chine (600m). Mais plus pour très longtemps car quelques autres édifices en phase terminale de construction s'élèveront bientôt à plus de 600m au-dessus du sol.

Le touriste est donc roi dans cette "Tour CN" et tout est fait pour qu'il ressorte content de l'expérience. L'une d'entre elle consiste à marcher, s'allonger, se photographier ou simplement se tenir debout sur un plancher de verre 342m au-dessus du vide !! C'est à dire déjà plus haut que le bout de l'antenne sommitale de la tour Eiffel ! Il est honnête de préciser que l'agent Serjokébec a simplement risqué deux pieds au bord de ce plancher, et avec difficulté, malgré les spécifications techniques indiquant que ce plancher a été construit 5 fois plus solide que le minimum requis par les normes de sécurité (ouf, on est content !!). Mais il avait aussi remarqué que ces deux planchers de verre étaient noirs de curieux, avec des enfants tout natures piétinant et sautant allègrement dessus, et cela n'était pas fait pour le rassurer ! Et malgré aussi le sourire amusé que lui fait ce petit garçon lorsque l'agent Serjokébec sort du plancher avec un grand soupir de soulagement...



De la "nacelle", à l'"étage suivant" où se trouve une plate-forme d'observation placée à 447m de hauteur, la vue est exceptionnelle et on sent même bouger légèrement la tour, sensation très bizarre ! Les hauts immeubles du centre-ville paraissent soudain presque minuscules :




La tour propose différents forfaits avec accès à un simulateur et un film "cinémax" en 3D sur le surf à Hawaii (??!).
Et cerise sur le gâteau canadien, la nouvelle attraction de l'été, réservée à quelques doux dingues en manque de sensations fortes, "l'Haut-da Cieux". Une simple image qui se passe de commentaires :

Source : site officiel de la CN Tower.

 La TV torontienne a montrĂ© un reportage sur le participant le plus âgĂ© Ă  cette activitĂ©, 90 ans, et en pleine santĂ© ! Et comme le disait amusĂ©e un autre agent, "de toute façon, Ă  cet âge-lĂ , il ne risque plus grand-chose !"...

samedi 13 août 2011

À Toronto, on peut avoir une île entièrement pour soi, et pour toute une nuit !!

Oui, mais pour ça, il faut quand mĂŞme rĂ©ussir Ă  manquer le dernier ferry repartant de la Center Island Ă  23h45 pour rejoindre le "Waterfront harbour" et le centre-ville..quand mĂŞme. Et ben c'est pas si difficile que ça ! On fait des photos, on musarde, on papote, on traine, et quand on regarde l'heure, on se dit que ouille !! M...e !! Il faudrait se dĂ©pĂŞcher, et on court, mĂŞme, lorsqu'on entend la sirène du ferry, mais on le voit juste quitter le ponton avec toutes ses jolies lumières. C'est joli un ferry dĂ©guisĂ© en sapin de NoĂ«l, mais c'est un peu moins marrant quand il nous laisse Ă  quai pour toute une nuit ! Bon, après tout c'est pas si grave, il ne pleut pas, il ne fait pas froid, on va pouvoir l'explorer, cette Ă®le, du coup ! Mais c'est long une nuit. A un moment, on a sommeil, il faut trouver un endroit pour dormir, d'autant plus que le vent frais se lève, que quelques gouttes se mettent Ă  tomber et que quelques bestioles ailĂ©es suceuses de sang ont bien compris l'aubaine ! Alors c'est le banc d'une attraction pour enfant, pas très confortable mais Ă  l'abri, c'est un seuil de porte d'une reconstitution de maison ancienne, et puis finalement, au milieu de la nuit, ce sont des WC abritĂ©s et au chaud en plus ! MĂŞme l'odeur de chlore insistante n'arrive pas Ă  attĂ©nuer le bonheur d'un "rĂ©chauffage" sous le sèche-main automatique. C'est aussi ce jeune employĂ© de nettoyage qui entre dans les WC au petit matin, on sursaute, il est surpris mais a l'air hilare. Par rĂ©flexe on s'excuse en français, puis on s'explique en anglais. Il est sympa, il indique oĂą trouver un bon cafĂ© et un bon "breakfast", Ă  la marina de l'Ă®le, un peu plus loin. Ah bon ? Il y a une marina ? Alors on n'Ă©tait pas vraiment tout seuls sur cette Ă®le alors ?? Bon ok, mais une histoire pareille, ça  fait savourer le meilleur cafĂ© de sa vie et avaler le plus dĂ©licieux brunch jamais avalĂ©, et ça fait aussi un peu digĂ©rer les 47 piqĂ»res de ces sales bestioles sur les deux jambes ! 

La "Toronto skyline" by night, joli mais on a du mal Ă  penser Ă  autre chose !

Un passe-temps comme un autre...

Vin vs bière ou, à Montréal, on se rabat sur le moins cher !

Ce matin Ă  la radio, sur la route de la rando, l'animatrice parle des cĂ©lĂ©brations de la bière qui vont avoir lieu partout au QuĂ©bec. Et elle livre cette info Ă©tonnante : l'an passĂ©, les QuĂ©bĂ©cois ont bu près de 193 000 hectolitres de vin. Dans le mĂŞme temps, ils ont Ă©clusĂ© près de 6 millions d'hectolitres de bière ! Ça fait quand mĂŞme 30 fois plus... Il faut juste rappeler qu'ici, on n'achète pas le vin dans n'importe quelle grande surface mais dans les SAQ (SociĂ©tĂ©s des Alcools du QuĂ©bec) qui sont mandatĂ©es pour vendre les alcools. Et les prix ne sont pas les mĂŞmes que dans nos "Ă©piceries" (ici : "aller Ă  l'Ă©picerie"  =  faire les courses).
Du coup, le retour de rando a été arrosé d'une bière dorée servie dans un verre "Nespresso". Bon, ça fait moins classe que George mais qu'est-ce que c'est bon ! *



(* et comme le rappelle le site internet Festibières, "Respectez la bière. Respectez-vous. Buvez de façon responsable. L'abus d'alcool est dangereux pour la santĂ©. Buvez avec modĂ©ration ou ne buvez pas du tout." Ça c'est dit.) 





jeudi 11 août 2011

Le quizz d'août !!

Après avoir fait connaissance avec le QuĂ©bec et sa capitale... QuĂ©bec en juillet, le quizz d'aoĂ»t vous fait traverser l'Atlantique Ă  la dĂ©couverte du Pays Basque oĂą l'agent IsaEnFrance est enfin arrivĂ©e depuis quelques jours et oĂą elle profite du soleil enfin revenu. Un quizz exprès pour les QuĂ©bĂ©cois donc, mĂŞme si  les lecteurs basques peuvent rĂ©viser leurs fondamentaux ! Vos rĂ©ponses colonne de droite.


A Toronto, on "jaywalk" de moins en moins ?


A Toronto comme au QuĂ©bec d’ailleurs, on ne plaisante pas avec les piĂ©tons qui se doivent de traverser une rue au moment oĂą c’est permis. Les lumières (c’est comme ça que les QuĂ©bĂ©cois appellent les feux de circulation) sont très codifiĂ©es. A Toronto, par exemple, chaque feu indique au piĂ©ton la procĂ©dure pour traverser : le signal du piĂ©ton est vert (en fait, plutĂ´t blanc !), on peut s’engager pour traverser la chaussĂ©e. Au bout de quelques secondes, un compte Ă  rebours rouge se met en marche. Le piĂ©ton n’a alors pas le droit de s’engager sur la chaussĂ©e mais il peut terminer de traverser s’il s’est engagĂ© au vert (et le plus vite sera le mieux, les automobilistes ayant le klaxon facile ici aussi !). Ensuite, une main rouge est affichĂ©e, le piĂ©ton doit attendre.
ThĂ©oriquement, la règle est donc claire mais le piĂ©ton est souvent tentĂ© de la contourner et de grignoter quelques mètres ou secondes. LĂ -bas, on appelle ça le « jaywalking » et les piĂ©tons qui traversent sauvagement la rue n’importe oĂą sont des « jaywalkers ». Et ça peut coĂ»ter « cher » ! 37$ Ă  MontrĂ©al et mĂŞme 85$ Ă  Toronto !! Alors que le « traverseur sauvage de rue » français ne risquerait qu’un « ticket » de 4 euros !
Dans la pratique, la police ne verbalise que rarement mais ça arrive, et quand ça arrive, ça ne fait pas plaisir (voir cet exemple). A Toronto, c’Ă©tait mĂŞme devenu un phĂ©nomène de masse en centre-ville, du « jaywalking » de groupe en quelque sorte, parfois mĂŞme sous les yeux de la police (voir cet article en anglais). Ce n’est pas apparu si Ă©vident lors de cette « mission » torontienne, le piĂ©ton de Toronto se serait-il disciplinĂ© ?  Il est vrai que les rues et boulevards du centre-ville oĂą les traversĂ©es sont codifiĂ©es sont pour la plupart tellement larges et la circulation intense qu’il serait plutĂ´t suicidaire de s’improviser « jaywalker ».


DĂ©couvertes torontiennes

Pour commencer, rĂ©glons son sort tout de suite, non, Toronto n’est pas la capitale du QuĂ©bec (cf le quizz de juillet et au passage, la capitale du QuĂ©bec est donc … QuĂ©bec, la ville… trop simple, tout le monde le savait n’est-ce pas ?) et pour cause,  cette grande mĂ©tropole est situĂ©e dans la province de l’Ontario, sur les bords du lac du mĂŞme nom.
L’Ontario donc, cette province qui est la 2ème plus grande du Canada après le QuĂ©bec justement, sans compter les « territoires » du nord. Mais aussi le lac, l’un des cinq qui compose le système hydrographique dit « des grands lacs » nord-amĂ©ricains (Ontario, ÉriĂ©, Michigan, Huron et SupĂ©rieur, par ordre croissant de superficie), autour desquels se trouvent quelques grosses villes amĂ©ricaines Ă  vocation industrielle (Buffalo, Detroit, Chicago, Cleveland, Milwaukee, Green Bay). Et donc aussi Toronto, la Canadienne, capitale de l’Ontario (province dans laquelle on trouve aussi Ottawa, la capitale du pays, mais qui n’est pas la capitale de cette province… ça suit toujours ??).
Toronto, c’est donc 2,5 millions d’habitants et 5,5 millions en comptant le « grand Toronto », ce qui en fait la 4ème mĂ©tropole nord-amĂ©ricaine derrière New-York, Los Angeles et Chicago. En population intra-muros, c’est donc près de 2,5 fois MontrĂ©al, 2 fois Dallas (ça c’est pour les nostalgiques des sĂ©ries Tv des annĂ©es 80, si si, on sait qu’il y en a…) et près de 3 fois San Francisco.
Sur les plaques minĂ©ralogiques des voitures ontariennes, on peut lire la devise suivante : « Yours to discover ». Ce que les spĂ©cialistes traduiront par « Tant Ă  dĂ©couvrir » (en fait, merci internet !!). Au passage, il est amusant de constater que celle des QuĂ©bĂ©cois est « Je me souviens ». Et il est vrai qu’un mini-sĂ©jour Ă  Toronto peut vite se transformer en une succession de dĂ©couvertes Ă©tonnantes.
Car Toronto, c’est surtout une ville de contraste, ethnique d’abord, avec ses Chinatown, Little Italy, Greektown, India Bazaar, Koreatown et tout son patchwork de nationalitĂ©s et d’origines, sonore aussi, passant du bruit et de la fureur du quartier commercial de Yonge ou des alentours de la Gardiner expressway, autoroute traversant la ville d’Est en Ouest, au calme presque bucolique des petits squares bordant le lac près de Waterfront harbour oĂą les bruits de la ville ne sont plus qu’une rumeur et oĂą il est plus facile d’Ă©couter le clapotis du lac contre le bord, les coups de rame des kayakistes ou les coins-coins de quelques canards pas stressĂ©s qui pourraient très bien ĂŞtre ceux du Lac Marion (ça c’est pour les Biarrots ;). Contraste thermique Ă©galement oĂą l’on passe son temps entre des rues saturĂ©es d’air chaud et humide  et un mĂ©tro ou des magasins climatisĂ©s oĂą l’on se surprend Ă  se frotter les bras pour se rĂ©chauffer (ce qui en plein mois d’aoĂ»t est quand mĂŞme un comble, on aura bien le temps de se les frotter pour une bonne raison dans quelques mois, les bras…).
Quelques dĂ©couvertes torontiennes en quelques articles et quelques images….
(Ă  suivre)

Toronto, vue depuis le ferry pour la Center Island.

mercredi 3 août 2011

Avis de départ !!

Enfin ça y est !! L'attente est terminĂ©e pour l'agent IsaEnFrance qui devrait pouvoir rĂ©cupĂ©rer son visa de long sĂ©jour demain au consulat de France et embarquer jeudi soir pour Paris. La longue attente d'hier n'avait donc dĂ©bouchĂ© sur aucune bonne nouvelle de visa, encore que cela a permis Ă  notre agent d'Ă©viter la pagaille de fin d'après-midi Ă  l'aĂ©roport de MontrĂ©al, Ă  la suite de forts orages (beaucoup d'avions  annulĂ©s ou retardĂ©s dans des proportions parfois importantes, au dĂ©part comme Ă  l'arrivĂ©e).
Encore quelques jours d'attente et le Pays basque s'offrira enfin Ă  toi, agent IsaEnFrance !

Orages sur Montréal, vue depuis le Mont-Royal

Esplanade du Mont-Royal

Montréal downtown


lundi 1 août 2011

Et pendant ce temps-lĂ ...

...l'agent Serjokébec déjà installé profite de son nouvel environnement tel un poisson à guidon et à pédales dans l'eau du St Laurent. Destination : le parc nature de la Pointe-aux-prairies, tout au bout Est de l'île de Montréal.
Instants Natures :








Les oiseaux et les papillons ont été des modèles un peu moins conciliants, il faudra sortir l'arsenal technologique de pointe pour essayer d'en tirer quelque chose ...

Quand c'est pas l'heure, c'est pas l'heure...

C'est ce que doit se dire l'agent IsaEnFrance après avoir été obligée de repousser son départ prévu ce soir (dimanche) à demain soir (lundi)... SI et seulement si le visa long séjour arrive enfin, espérons que le Consulat lui réserve une bonne surprise demain matin, ce serait quand même bienvenu !
Allez, on va essayer de le faire venir, ça devrait ressembler à ça :