Pour commencer, réglons son sort tout de suite, non, Toronto n’est pas la capitale du Québec (cf le quizz de juillet et au passage, la capitale du Québec est donc … Québec, la ville… trop simple, tout le monde le savait n’est-ce pas ?) et pour cause, cette grande métropole est située dans la province de l’Ontario, sur les bords du lac du même nom.
L’Ontario donc, cette province qui est la 2ème plus grande du Canada après le Québec justement, sans compter les « territoires » du nord. Mais aussi le lac, l’un des cinq qui compose le système hydrographique dit « des grands lacs » nord-américains (Ontario, Érié, Michigan, Huron et Supérieur, par ordre croissant de superficie), autour desquels se trouvent quelques grosses villes américaines à vocation industrielle (Buffalo, Detroit, Chicago, Cleveland, Milwaukee, Green Bay). Et donc aussi Toronto, la Canadienne, capitale de l’Ontario (province dans laquelle on trouve aussi Ottawa, la capitale du pays, mais qui n’est pas la capitale de cette province… ça suit toujours ??).
Toronto, c’est donc 2,5 millions d’habitants et 5,5 millions en comptant le « grand Toronto », ce qui en fait la 4ème métropole nord-américaine derrière New-York, Los Angeles et Chicago. En population intra-muros, c’est donc près de 2,5 fois Montréal, 2 fois Dallas (ça c’est pour les nostalgiques des séries Tv des années 80, si si, on sait qu’il y en a…) et près de 3 fois San Francisco.
Sur les plaques minéralogiques des voitures ontariennes, on peut lire la devise suivante : « Yours to discover ». Ce que les spécialistes traduiront par « Tant à découvrir » (en fait, merci internet !!). Au passage, il est amusant de constater que celle des Québécois est « Je me souviens ». Et il est vrai qu’un mini-séjour à Toronto peut vite se transformer en une succession de découvertes étonnantes.
Car Toronto, c’est surtout une ville de contraste, ethnique d’abord, avec ses Chinatown, Little Italy, Greektown, India Bazaar, Koreatown et tout son patchwork de nationalités et d’origines, sonore aussi, passant du bruit et de la fureur du quartier commercial de Yonge ou des alentours de la Gardiner expressway, autoroute traversant la ville d’Est en Ouest, au calme presque bucolique des petits squares bordant le lac près de Waterfront harbour où les bruits de la ville ne sont plus qu’une rumeur et où il est plus facile d’écouter le clapotis du lac contre le bord, les coups de rame des kayakistes ou les coins-coins de quelques canards pas stressés qui pourraient très bien être ceux du Lac Marion (ça c’est pour les Biarrots ;). Contraste thermique également où l’on passe son temps entre des rues saturées d’air chaud et humide et un métro ou des magasins climatisés où l’on se surprend à se frotter les bras pour se réchauffer (ce qui en plein mois d’août est quand même un comble, on aura bien le temps de se les frotter pour une bonne raison dans quelques mois, les bras…).
Quelques découvertes torontiennes en quelques articles et quelques images….
(à suivre)
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Toronto, vue depuis le ferry pour la Center Island. |