Bienvenue dans « On a échangé nos instits *» Saison 6 !! Deux enseignants, un Français et une Québécoise, aux vies et aux méthodes d’éducation complètement différentes (?!?) vont échanger pendant 52 semaines, bouts de crayons, carnets de notes, génies en herbe et parents d'élèves adorés ! Pendant 365 jours, ils n’auront aucune nouvelle de leur famille, enfin, si un peu quand même !... Immergés dans un univers totalement opposé au leur, ils vont devoir s’adapter à un nouvel environnement, affronter les grizzlies, le blizzard et le déroutant accent local pour l'un, les plages de sable fin, la délicieuse cuisine locale et les températures torrides de l'hiver basque pour l'autre ! Cet échange amènera-t-il les deux enseignants à découvrir un système éducatif aux antipodes du leur ? Parviendront-ils à s’y adapter ? Et quand viendra le moment de rentrer au bercail, auront-ils du mal à retrouver le chemin de la gare ou de l'aéroport ou bien seront-ils prêts à revenir à la nage, s’il le fallait ?? C’est au contact d’un milieu qui ne ressemble en rien au leur que ces instits seront amenés à réfléchir sur leurs valeurs éducatives et peut-être remettre en question certaines de leurs règles personnelles… alors, double ou triple-décimètre ? Règle en plastique ou en bois, plate ou carrée ??? (*toute ressemblance avec une vague émission d'une non moins vague chaîne du PAF est fortement fortuite et saison 6 = 6è année du programme d'échange nouvelle version)

jeudi 11 août 2011

Le quizz d'août !!

Après avoir fait connaissance avec le Québec et sa capitale... Québec en juillet, le quizz d'août vous fait traverser l'Atlantique à la découverte du Pays Basque où l'agent IsaEnFrance est enfin arrivée depuis quelques jours et où elle profite du soleil enfin revenu. Un quizz exprès pour les Québécois donc, même si  les lecteurs basques peuvent réviser leurs fondamentaux ! Vos réponses colonne de droite.


A Toronto, on "jaywalk" de moins en moins ?


A Toronto comme au Québec d’ailleurs, on ne plaisante pas avec les piétons qui se doivent de traverser une rue au moment où c’est permis. Les lumières (c’est comme ça que les Québécois appellent les feux de circulation) sont très codifiées. A Toronto, par exemple, chaque feu indique au piéton la procédure pour traverser : le signal du piéton est vert (en fait, plutôt blanc !), on peut s’engager pour traverser la chaussée. Au bout de quelques secondes, un compte à rebours rouge se met en marche. Le piéton n’a alors pas le droit de s’engager sur la chaussée mais il peut terminer de traverser s’il s’est engagé au vert (et le plus vite sera le mieux, les automobilistes ayant le klaxon facile ici aussi !). Ensuite, une main rouge est affichée, le piéton doit attendre.
Théoriquement, la règle est donc claire mais le piéton est souvent tenté de la contourner et de grignoter quelques mètres ou secondes. Là-bas, on appelle ça le « jaywalking » et les piétons qui traversent sauvagement la rue n’importe où sont des « jaywalkers ». Et ça peut coûter « cher » ! 37$ à Montréal et même 85$ à Toronto !! Alors que le « traverseur sauvage de rue » français ne risquerait qu’un « ticket » de 4 euros !
Dans la pratique, la police ne verbalise que rarement mais ça arrive, et quand ça arrive, ça ne fait pas plaisir (voir cet exemple). A Toronto, c’était même devenu un phénomène de masse en centre-ville, du « jaywalking » de groupe en quelque sorte, parfois même sous les yeux de la police (voir cet article en anglais). Ce n’est pas apparu si évident lors de cette « mission » torontienne, le piéton de Toronto se serait-il discipliné ?  Il est vrai que les rues et boulevards du centre-ville où les traversées sont codifiées sont pour la plupart tellement larges et la circulation intense qu’il serait plutôt suicidaire de s’improviser « jaywalker ».


Découvertes torontiennes

Pour commencer, réglons son sort tout de suite, non, Toronto n’est pas la capitale du Québec (cf le quizz de juillet et au passage, la capitale du Québec est donc … Québec, la ville… trop simple, tout le monde le savait n’est-ce pas ?) et pour cause,  cette grande métropole est située dans la province de l’Ontario, sur les bords du lac du même nom.
L’Ontario donc, cette province qui est la 2ème plus grande du Canada après le Québec justement, sans compter les « territoires » du nord. Mais aussi le lac, l’un des cinq qui compose le système hydrographique dit « des grands lacs » nord-américains (Ontario, Érié, Michigan, Huron et Supérieur, par ordre croissant de superficie), autour desquels se trouvent quelques grosses villes américaines à vocation industrielle (Buffalo, Detroit, Chicago, Cleveland, Milwaukee, Green Bay). Et donc aussi Toronto, la Canadienne, capitale de l’Ontario (province dans laquelle on trouve aussi Ottawa, la capitale du pays, mais qui n’est pas la capitale de cette province… ça suit toujours ??).
Toronto, c’est donc 2,5 millions d’habitants et 5,5 millions en comptant le « grand Toronto », ce qui en fait la 4ème métropole nord-américaine derrière New-York, Los Angeles et Chicago. En population intra-muros, c’est donc près de 2,5 fois Montréal, 2 fois Dallas (ça c’est pour les nostalgiques des séries Tv des années 80, si si, on sait qu’il y en a…) et près de 3 fois San Francisco.
Sur les plaques minéralogiques des voitures ontariennes, on peut lire la devise suivante : « Yours to discover ». Ce que les spécialistes traduiront par « Tant à découvrir » (en fait, merci internet !!). Au passage, il est amusant de constater que celle des Québécois est « Je me souviens ». Et il est vrai qu’un mini-séjour à Toronto peut vite se transformer en une succession de découvertes étonnantes.
Car Toronto, c’est surtout une ville de contraste, ethnique d’abord, avec ses Chinatown, Little Italy, Greektown, India Bazaar, Koreatown et tout son patchwork de nationalités et d’origines, sonore aussi, passant du bruit et de la fureur du quartier commercial de Yonge ou des alentours de la Gardiner expressway, autoroute traversant la ville d’Est en Ouest, au calme presque bucolique des petits squares bordant le lac près de Waterfront harbour où les bruits de la ville ne sont plus qu’une rumeur et où il est plus facile d’écouter le clapotis du lac contre le bord, les coups de rame des kayakistes ou les coins-coins de quelques canards pas stressés qui pourraient très bien être ceux du Lac Marion (ça c’est pour les Biarrots ;). Contraste thermique également où l’on passe son temps entre des rues saturées d’air chaud et humide  et un métro ou des magasins climatisés où l’on se surprend à se frotter les bras pour se réchauffer (ce qui en plein mois d’août est quand même un comble, on aura bien le temps de se les frotter pour une bonne raison dans quelques mois, les bras…).
Quelques découvertes torontiennes en quelques articles et quelques images….
(à suivre)

Toronto, vue depuis le ferry pour la Center Island.