Bienvenue dans « On a échangé nos instits *» Saison 6 !! Deux enseignants, un Français et une Québécoise, aux vies et aux méthodes d’éducation complètement différentes (?!?) vont échanger pendant 52 semaines, bouts de crayons, carnets de notes, génies en herbe et parents d'élèves adorés ! Pendant 365 jours, ils n’auront aucune nouvelle de leur famille, enfin, si un peu quand même !... Immergés dans un univers totalement opposé au leur, ils vont devoir s’adapter à un nouvel environnement, affronter les grizzlies, le blizzard et le déroutant accent local pour l'un, les plages de sable fin, la délicieuse cuisine locale et les températures torrides de l'hiver basque pour l'autre ! Cet échange amènera-t-il les deux enseignants à découvrir un système éducatif aux antipodes du leur ? Parviendront-ils à s’y adapter ? Et quand viendra le moment de rentrer au bercail, auront-ils du mal à retrouver le chemin de la gare ou de l'aéroport ou bien seront-ils prêts à revenir à la nage, s’il le fallait ?? C’est au contact d’un milieu qui ne ressemble en rien au leur que ces instits seront amenés à réfléchir sur leurs valeurs éducatives et peut-être remettre en question certaines de leurs règles personnelles… alors, double ou triple-décimètre ? Règle en plastique ou en bois, plate ou carrée ??? (*toute ressemblance avec une vague émission d'une non moins vague chaîne du PAF est fortement fortuite et saison 6 = 6è année du programme d'échange nouvelle version)

samedi 13 août 2011

À Toronto, on peut avoir une île entièrement pour soi, et pour toute une nuit !!

Oui, mais pour ça, il faut quand même réussir à manquer le dernier ferry repartant de la Center Island à 23h45 pour rejoindre le "Waterfront harbour" et le centre-ville..quand même. Et ben c'est pas si difficile que ça ! On fait des photos, on musarde, on papote, on traine, et quand on regarde l'heure, on se dit que ouille !! M...e !! Il faudrait se dépêcher, et on court, même, lorsqu'on entend la sirène du ferry, mais on le voit juste quitter le ponton avec toutes ses jolies lumières. C'est joli un ferry déguisé en sapin de Noël, mais c'est un peu moins marrant quand il nous laisse à quai pour toute une nuit ! Bon, après tout c'est pas si grave, il ne pleut pas, il ne fait pas froid, on va pouvoir l'explorer, cette île, du coup ! Mais c'est long une nuit. A un moment, on a sommeil, il faut trouver un endroit pour dormir, d'autant plus que le vent frais se lève, que quelques gouttes se mettent à tomber et que quelques bestioles ailées suceuses de sang ont bien compris l'aubaine ! Alors c'est le banc d'une attraction pour enfant, pas très confortable mais à l'abri, c'est un seuil de porte d'une reconstitution de maison ancienne, et puis finalement, au milieu de la nuit, ce sont des WC abrités et au chaud en plus ! Même l'odeur de chlore insistante n'arrive pas à atténuer le bonheur d'un "réchauffage" sous le sèche-main automatique. C'est aussi ce jeune employé de nettoyage qui entre dans les WC au petit matin, on sursaute, il est surpris mais a l'air hilare. Par réflexe on s'excuse en français, puis on s'explique en anglais. Il est sympa, il indique où trouver un bon café et un bon "breakfast", à la marina de l'île, un peu plus loin. Ah bon ? Il y a une marina ? Alors on n'était pas vraiment tout seuls sur cette île alors ?? Bon ok, mais une histoire pareille, ça  fait savourer le meilleur café de sa vie et avaler le plus délicieux brunch jamais avalé, et ça fait aussi un peu digérer les 47 piqûres de ces sales bestioles sur les deux jambes ! 

La "Toronto skyline" by night, joli mais on a du mal à penser à autre chose !

Un passe-temps comme un autre...

Vin vs bière ou, à Montréal, on se rabat sur le moins cher !

Ce matin à la radio, sur la route de la rando, l'animatrice parle des célébrations de la bière qui vont avoir lieu partout au Québec. Et elle livre cette info étonnante : l'an passé, les Québécois ont bu près de 193 000 hectolitres de vin. Dans le même temps, ils ont éclusé près de 6 millions d'hectolitres de bière ! Ça fait quand même 30 fois plus... Il faut juste rappeler qu'ici, on n'achète pas le vin dans n'importe quelle grande surface mais dans les SAQ (Sociétés des Alcools du Québec) qui sont mandatées pour vendre les alcools. Et les prix ne sont pas les mêmes que dans nos "épiceries" (ici : "aller à l'épicerie"  =  faire les courses).
Du coup, le retour de rando a été arrosé d'une bière dorée servie dans un verre "Nespresso". Bon, ça fait moins classe que George mais qu'est-ce que c'est bon ! *



(* et comme le rappelle le site internet Festibières, "Respectez la bière. Respectez-vous. Buvez de façon responsable. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Buvez avec modération ou ne buvez pas du tout." Ça c'est dit.)