Bienvenue dans « On a échangé nos instits *» Saison 6 !! Deux enseignants, un Français et une Québécoise, aux vies et aux méthodes d’éducation complètement différentes (?!?) vont échanger pendant 52 semaines, bouts de crayons, carnets de notes, génies en herbe et parents d'élèves adorés ! Pendant 365 jours, ils n’auront aucune nouvelle de leur famille, enfin, si un peu quand même !... Immergés dans un univers totalement opposé au leur, ils vont devoir s’adapter à un nouvel environnement, affronter les grizzlies, le blizzard et le déroutant accent local pour l'un, les plages de sable fin, la délicieuse cuisine locale et les températures torrides de l'hiver basque pour l'autre ! Cet échange amènera-t-il les deux enseignants à découvrir un système éducatif aux antipodes du leur ? Parviendront-ils à s’y adapter ? Et quand viendra le moment de rentrer au bercail, auront-ils du mal à retrouver le chemin de la gare ou de l'aéroport ou bien seront-ils prêts à revenir à la nage, s’il le fallait ?? C’est au contact d’un milieu qui ne ressemble en rien au leur que ces instits seront amenés à réfléchir sur leurs valeurs éducatives et peut-être remettre en question certaines de leurs règles personnelles… alors, double ou triple-décimètre ? Règle en plastique ou en bois, plate ou carrée ??? (*toute ressemblance avec une vague émission d'une non moins vague chaîne du PAF est fortement fortuite et saison 6 = 6è année du programme d'échange nouvelle version)

mercredi 21 décembre 2011

C'est Noweeel !!

Et voilà ! Après un marathon de presque 4 mois, c'est l'heure des vacances bien méritées pour tous les profs québécois et pour l'agent en mission !
A l'heure où les profs français sont déjà en vacances, après l'avoir déjà été en octobre (bande de feignasses !!), force est de constater que les congés qui arrivent ne seront pas de trop, même si, au final, ces quatre mois "non-stop" ne passent pas plus mal qu'en France, même avec les vacances (et il ne faut y voir aucun crânage la-dessous :-))
Seule ombre au tableau, le Noël montréalais 2011 a peu de chance d'être blanc, la neige est aux abonnées absentes cette année, c'est pas grave, l'agent en mission ira la chercher là où elle se trouve, à Québec par exemple.
Pour fêter ça, l'agent en mission va vous révéler un secret jusque-là bien gardé : la véritable nationalité du Père Noël !! Non, le Père Noël n'est pas finlandais comme on nous en rabâche les oreilles années après années. Il n'est pas français non plus (bien que "certains" se soient pris pour lui pendant la campagne présidentielle 2007 avec tout plein de promesses, les Français croient vraiment au Père Noël !!), et pas plus américain comme le dit la légende !
Non, non, non, rien de tout ça, c'est beaucoup plus simple ! La réponse ICI en musique ! (Vous en avez de la chance, bande de petits veinards !!)


JOYEUX NOËL ET JOYEUSES FÊTES À TOUS !! 





samedi 3 décembre 2011

Novembre blanc


Blanc alors que l'hiver n'est pas encore officiellement arrivé, bizarre non !?

Et pourtant, novembre fut le mois du BLANC.

BLANC comme le blog que vous êtes en train de lire. Zéro article en novembre. Le vide total. Ce qui pouvait ressembler à une disparition inquiétante (normal pour un "agent en mission" !) n’était qu’une absence temporaire, sans doute due à ce satané temps qui nous fuit sans cesse et de plus en plus vite. Un peu comme le vortex créé par la vidange de l’eau dans le trou du lavabo (qui est blanc, lui aussi !!). On a toujours l’impression que ça tourne plus vite au fur et à mesure qu’on s’approche du siphon. Mais ça finit toujours par se calmer lorsqu’on se retrouve à la sortie de la tuyauterie… à part qu’on se retrouve avec quelques profs « siphonnés » en plus !...

BLANC aussi comme le TBI de l’école Louis Dupire. Le Tableau Blanc Interactif qui trône dans le « Labo », entourée de sa vingtaine d’ordinateurs. C’est donc en novembre que l’agent en mission a osé s’approcher pour la première fois de cet animal étrange et inconnu. Il a même attendu la toute fin du mois et une journée pédagogique (donc à l’école, mais sans les élèves) pour commencer à tenter d’apprivoiser cette « chose ». A vrai dire, il n’a utilisé que la fonction « écran blanc » pour préparer le visionnage de quelques vidéos pour ses élèves (la petite histoire raconte que c’était pour préparer la visite d’un spectacle de danses urbaines et contemporaines, « Futur proche », qui propose un regard sur l’évolution technologique depuis le siècle dernier et notre rapport au temps et à son accélération qu’elle a suscité, décidément, on y revient toujours !....). Cet écran blanc, donc, relié à un ordinateur portable, lui-même connecté à internet et à un vidéoprojecteur et un bon système sonore et nous avons un véritable mini-cinéma. Bon, on peut déjà voir les sourires condescendants de quelques professeurs de secondaires ou plus, pour qui tout ça est juste « normal ». On rappellera juste les conditions habituelles de travail de beaucoup de « maîtres » et « maîtresses » du primaire en France, en ce qui concerne le multimédia. Les salles de TV/bibliothèque minuscules, les télécommandes de lecteur DVD ou de télé qui ne fonctionnent  plus faute de piles, les problèmes de formats vidéo, les cordons qui vont pas, le personnel qui n’y connait pas grand-chose (toute ressemblance avec une école connue est fortement fortuite, on ne rigole pas svp !) bref…le bricolage habituel. Reste à domestiquer la partie « interactive » du tableau, son utilisation en mode « je participe », avec les crayons pour « écrire dessus », et tout et tout. Ce qui sera sans doute l’objet d’une journée de formation au mois de mars.

Enfin, BLANC comme la première neige qui est tombée sur Montréal et qui a recouvert le temps de deux ou trois jours les cours de récréation, les trottoirs (vite déneigés), et les parcs de la ville. Ces fameux « premiers 5 cm » (qui ont d’ailleurs été plutôt proche de 10) sont arrivés cette année le 23 novembre, contre début décembre l’an passé, mais en principe à la mi-novembre, selon les statistiques. Cela confirme la tendance à un automne particulièrement clément cette année, au niveau des températures comme des précipitations. Selon météomédia, le mois de novembre a même été le plus chaud à Montréal depuis que les données sont compilées (moyenne de 9,8°C), de même que la moyenne du 1er septembre au 30 novembre qui établit un nouveau record (11°C de moyenne contre 8°C). Cette première accumulation de poudreuse à permis à l’agent en mission de tester les formidables capacités des « pneus neige » qui permettent d’évoluer en toute sécurité sur une route enneigée ou glissante. Et de percevoir aussi  la grande habitude des Montréalais dans le déblaiement des trottoirs et des rues (dès le petit matin) ainsi que dans la conduite dans ces conditions particulières.
C’est maintenant la première « tempête » qui est attendue, une accumulation d’au moins 15 cm en 12 heures (toujours selon météomédia). L’an passé, à Montréal, elle a eu lieu le 6 décembre mais la moyenne se situe vers le 17 décembre.

Noël 2011 sera-t-il  BLANC ??

samedi 15 octobre 2011

Il court, il court, le petit Montréalais !...

1,7 km. C'est la distance que devaient parcourir les 10 000 élèves des écoles primaires montréalaises ce jeudi 13 octobre, à l'occasion de la 42ème édition du Cross-country de la ville, organisé par la RSEQ de Montréal (Réseau du Sport Etudiant du Québec).
10 000 élèves, ça fait beaucoup, et ça fait même un peu peur lorsqu'on se demande si on ne va pas en perdre dans la bagarre, malgré l'organisation sans faille de l'événement. Seuls les 5è et 6è années de primaire (l'équivalent des cm2 et 6ème en France) étaient donc conviés à parcourir le parcours de 1,7 km tracé au sein du Parc Jean Drapeau sur l'ïle Sainte-Hélène, qui fait face au centre-ville. Les 10 000 élèves étaient donc divisés en différents groupes correspondant à des dossards de différentes couleurs pour faciliter le déroulement de l'épreuve. Les courses se sont donc succédées de 9h30 à 13h sous un ciel plus clément que la météo québécoise ne l'annonçait, personne ne s'en est plaint !
L'école Louis Dupire a même eu la satisfaction de compter une gagnante chez les filles 6ème année, en la personne de la petite Hajar qui a triomphé de toutes ses adversaires dans sa course ! Bravo à elle !

Quelques photos-souvenirs de l'événement 

vendredi 14 octobre 2011

Le Parc National du Mont-Saint-Bruno

Le Parc National du Mont-Saint-Bruno est l'un des plus proches de Montréal. Les 27 kilomètres de sentiers aménagés permettent d'en faire le tour et d'en "visiter" les cinq lacs en parcourant les différents panneaux d'interprétation. Ce petit "poumon vert" situé à portée de main du citadin est donc pris d'assaut les jours de congés, d'autant plus que ce dit "jour" est baigné d'un magnifique soleil automnal ! Randonneurs, familles, poussettes, touristes, pique-niqueurs, joggeurs, tous se retrouvent, se croisent et se recroisent le long des différents sentiers. Mais pas trop tôt ! ... Une arrivée matinale (allez, 8h !) permettra au courageux de profiter un peu du silence des ces magnifiques boisés, et il constatera ahuri à son retour 4 heures plus tard que les trois grands parkings, complètement vides le matin, sont maintenant complets !! Ainsi que la voie d'accès de 500 mètres où les futurs promeneurs dans leur voiture, pare-chocs contre pare-chocs, attendent patiemment leur tour pour payer l'accès au site ou présenter leur carte SEPAQ*. Mont-Saint-Bruno est aussi la station de ski la plus proche de Montréal, l'agent en mission aura l'occasion d'en jaser à nouveau quand l'occasion s'en présentera (Il faut bien que le froid et la neige ait aussi quelques avantages !!)

(* = SEPAQ = "Société des Établissements de Plein Air du Québec", une petite explication suivra bientôt..)

"Eté des Indiens" au parc national du Mont-Saint Bruno, début octobre. 

lundi 10 octobre 2011

Vive l'été des Indiens !!

21 heures, 21 degrés... après les quelques coups de semonce du froid en septembre, Octobre nous offre un "été des Indiens" pour ce congé de l'Action de Grâces ! Techniquement parlant et selon les météorologistes, "l'été des Indiens" ne mérite son nom que si une période de beau temps d'au moins trois jours, accompagnée de températures significativement au-dessus des "normales saisonnières" se produit à la suite d'une première gelée. Tous les facteurs sont donc réunis en cette fin de semaine pour cette appellation, et pour profiter pleinement des magnifiques couleurs automnales. Quand un Québécois vous dit qu'il n'a jamais randonné en octobre sous une telle température, on ne peut que savourer le moment... et espérer que ça dure un peu !

samedi 17 septembre 2011

Ça y est !!!!

Eh oui, ça y est !!! Cette fois, l'été semble bel et bien de l'histoire ancienne, l'agent Serjokébec a eu froid au Québec !!
Après l'alerte du jeudi et ce thermomètre de la rue Notre-Dame qui affichait pour la première fois sous les 10 degrés avec un petit 7°C vers les 8h45 du matin (et sous la pluie), ce vendredi matin a aidé encore un peu plus les derniers rêveurs à tirer un trait sur l'été, avec un très petit 4°C sous un magnifique ciel bleu mais avec un bon petit vent du nord bien mordant que le "polaire" ne suffisait pas à faire oublier. Et c'est avec un grand sens de l'humour que la grande Sarah, une des élèves de l'agent en mission, accompagnée de 3 camarades, apercevant dans la cour son professeur, de corvée de surveillance à la fraîche, la tête engoncée dans son polaire, s'avance vers lui avec un grand sourire : "Alors, c'est-tu pas comme en France hein ?!!!". Les enfants sont décidément sans pitié...
D'autant plus qu'à 13h, lors de la 2ème corvée du jour avant l'entrée en classe, c'est Mme la Directrice en personne qui en rajoute une couche (pas de textile mais toujours avec un grand sourire, toujours avec humour, et toujours s'avançant vers l'agent en mission, la tête toujours engoncée dans sa polaire, la température refusant désespérément de dépasser un petit 10°C malgré les rayons de soleil) : "Bienvenue au Québec !!" ...Ah, ouiiii, merciii !!  Sympa de nous rafraîchir la mémoire, en plus du reste ! Ben oui, on se serait presque crus à la Réunion depuis le mois d'août !
On aura beau se rassurer en entendant dire que comme on n'est pas loin du fleuve, les températures sont un peu plus basses qu'ailleurs, que les premières gelées ne devraient arriver qu'en octobre, que l'été indien peut réserver de bonnes surprises, que les températures font souvent le yoyo, ce petit avertissement, alors que l'été n'est même pas encore astronomiquement terminé, a quand même le mérite de nous rappeler à l'impitoyable réalité québécoise : il fera froid, et ce n'est que l'amorce d'un début d'une ébauche d'embryon de ce qui nous attend dans quelques semaines...

Et dire qu'à la fin de l'hiver prochain, on les suppliera de revenir, ces 10°C !...


samedi 10 septembre 2011

Éducation à l'érable

En attendant la saison des cabanes à sucre au printemps prochain, qui permettra à l'agent en mission de parfaire son éducation à l'érable en goûtant toutes sortes de produits dérivés (et pas seulement !), celle-ci a déjà commencé avec le beurre d'érable, une délicieuse et onctueuse pâte à tartiner qui rappelle le caramel, un délice à étaler sur un bagel tout chaud sorti du grille-pain !


Un grand Merci à Madame Julie, la super collègue de 1ère année de l'agent en mission, de lui avoir ramené cette douceur de la campagne québécoise et d'avoir contribué à son éducation culinaire !

Initiation au canot-camping

Réserve faunique la Vérendrye, le paradis du canot-campeur, un monde de lacs et d'eaux...

Le canot-camping, comme son nom, l'indique, consiste à faire du canot (ou éventuellement du kayak) sur un lac ou une rivière et le soir venu, à camper en pleine nature, on devrait plutôt dire "bivouaquer" si l'on considère le niveau de confort/service tout à fait minimaliste des emplacements, qui en rebuterait plus d'un. Mais c'est exactement ça que recherche l'amoureux de la Nature. Se croire, le temps d'une fin de journée et d'une nuit, seul dans la forêt, avec sa "gang" (son groupe, sa tribu), avec juste de quoi planter sa tente au bord de l'eau, de quoi faire un bon feu de bois pour la camembert et la chamallow-party (alors au fait, doit-on dire "chamallow" ou "marshmallow" ??? le Québécois de la "gang" a bien ri quand il a compris que le Français disait "chamallow" !) et, comble du luxe, une mini-toilette sèche avec "trône" embarqué, mais malheureusement sans les planches qui vont habituellement avec, autour et au-dessus, ce qui confère à cette besogne un petit air d'aventure incongrue lorsqu'il se met à pleuvoir fort ! (à quand le parapluie intégré ??).
Ce parfum d'aventure offert par un confort minimaliste est décuplé par les avertissements affichés à l'accueil de la réserve : attention aux ours noirs ! Ne dormez pas avec vos provisions ! Enfermez tout ce qui se mange et suspendez le tout à une branche ! Si vous en rencontrez un, respectez les étapes suivantes ! 1 ne paniquez pas 2 parlez lui calmement mais fermement sans le regarder dans les yeux, cela pourrait être pris pour une provocation (tu parles, vachement envie de provoquer dans une situation pareille !!) 3 Reculez tranquillement pour lui laisser un échappatoire, etc...  pfiouuu, tirons le chapeau ou plutôt la casquette à celui qui arrive à se rappeler de tout ça le jour où il croise inopinément pour de vrai un véritable ours noir !! Mine de rien, ces avertissements, à prendre au sérieux tout de même (le Québec compte près de 60 000 ours, bon, c'est vrai que c'est grand quand même), finissent par jouer sur l'imaginaire du canot-campeur débutant. Et c'est ainsi qu'il peut être réveillé en pleine nuit par des clapotis dans l'eau, arrêter de respirer pendant 5 minutes en croyant que, ça y est, l'ours noir est dans les parages, il est en train de patauger dans le lac et il approche dangereusement de la tente du canot-campeur débutant !!, et finalement finir par comprendre que ce clapotis, quand même sacrément régulier, n'est autre que le bruit des vaguelettes causées par le vent, venant frapper les rochers du bord !!
La réserve faunique la Vérendrye (du nom de l'explorateur français Pierre de la Vérendrye, hommage à l'aventure on ne peut plus adéquat) offre donc tout ce qu'il faut à l'amoureux de la Nature pour satisfaire ses envies d'aventure. Des circuits ou tracés linéaires de 24 km jusqu'à 132 km, de 2 jours jusqu'à 8-10 jours d'expédition, le tout à seulement 4/5 heures de Montréal.

 
 Plongeons huards sur le lac Jean-Péré

Le Huard est une sorte de gros canard, facilement repérable sur les lacs canotables car très peu d'oiseaux sont visibles. Celui-là oui. Il fait partie de la catégorie des "Plongeons" et à regarder la vidéo ci-dessus, on comprend vite pourquoi ! 

Pour entendre le cri du Huard, cliquer ICI.


https://photos.app.goo.gl/VhUZuvGt8qRJzacP9

mardi 6 septembre 2011

Ancêtres ou ne pas être ...

Quel endroit plus approprié pour parler d'histoire, d'ancêtres et de généalogie que le Québec ?!
Que l'on parle du Québec des "origines" colonisé par les Français ou par la suite des vagues successives d'immigration ou encore le Québec actuel, terre d'accueil pour beaucoup d'immigrés, il n'est pas un Québécois dont les racines se trouvent quelque part en France, en Europe ou de par le monde.
L'Atelier Généalogique Français qui vient d'ouvrir ses portes permet à chacun d'entre nous de pouvoir retrouver ses ancêtres et connaître un peu mieux son histoire familiale et par là-même, son histoire personnelle. Spécialisé dans la généalogie familiale, en France sur les régions du grand Sud-Ouest et de l'île de France (grande région parisienne), ou en Espagne du Pays basque aux Asturies, il pourra éventuellement sur demande et après devis, explorer d'autres régions françaises à la recherche de vos ancêtres.
L'Atelier Généalogique Français se visite en cliquant sur l'image ci-dessous :



Il est également sur Facebook en suivant ce lien.

lundi 5 septembre 2011

T'es rentré par où ??

Enfin, le jour J est arrivé, le grand jour tant attendu avec impatience, une certaine fébrilité et beaucoup d'interrogations, celui de la Rentrée !
Sur le sol québécois, l'agent Serjokébec a fait connaissance avec ses élèves après une rentrée originale où chaque niveau de cycle était indiqué par une couleur : en l’occurrence le orange pour le 3ème cycle des 5/6ème année. D'orange devaient donc se vêtir les élèves, orange devait  être la pancarte indiquant les classes et les effectifs et orange aussi le "chandail" ou la "camisole" du maître, ou plutôt du professeur (ou de l'enseignant, il est important d'insister sur ce point particulièrement lorsque l'on parle au féminin, où il n'est alors plus du tout questions du fameux "maîtresse" adopté par les petits élèves français, la "maîtresse" ici désignant ce qu'on sait...). C'est donc en brandissant ce magnifique appendice coloré, à la façon des manifestants de la prochaine grève franco-française des enseignants que l'agent Serjokébec est entré dans l'arène, attendant gentiment que le microphone grésillant de la directrice annonce les enseignants et les classes de 5/6ème année dans un joli brouhaha parental de rentrée.
"Monsieur Serge" a donc ainsi récupéré ses moussaillons plus ou moins orange les uns après les autres pour les mener en classe, derrière cette magnifique pancarte qui était bien orange, elle !


Maintenant, une question qui n'a rien à voir avec le quizz  : quel est le point commun entre des pays aussi différents que l'Allemagne, le Maroc, le Pérou, le Congo, l'Argentine, l'Algérie, la France, le Mexique, le Kénya, le Nicaragua, le Canada, la Colombie, l'Espagne, l'Italie et le Bangladesh ? On soupçonne les gourmands de penser aux restaurants d'origines diverses de Montréal, et on atteindrait sans doute un nombre beaucoup plus élevé. Il s'agit juste des pays d'origine que l'on peut trouver parmi tous ces élèves de 5/6ème année, une véritable mosaïque mondiale et une vraie chance pour un agent français en mission de découverte et d'exploration !  
Le classement du quartier en zone sensible permet à l'école de ne pas dépasser un nombre d'élèves par classe plutôt confortable, surtout pour une classe "combinée" : entre 18 et 22 environ. L'école est également "point d'accueil" et comprend donc 3 classes d'accueil pour enfants non francophones.
Les horaires des enseignants "spécialistes" sont données par la direction, à la façon des emplois du temps des collèges français. A ce petit jeu, l'agent Serjokébec s'en tire plutôt bien avec deux "spécialistes" sur les deux créneaux du mercredi après-midi (musique, anglais) lui libérant autant de temps pour son travail personnel (on rappelle qu'ici, l'enseignant n'est pas tenu d'assister le "spécialiste" lors de ses cours, qui se déroulent dans des salles spécialisées) et une fin de semaine sportive avec les deux créneaux d'EPS les jeudis et vendredis.
"T'es rentré par où ?" pourrait être une question posée autant de fois qu'il y a d'élèves dans l'école. Celle-ci a en effet la particularité d'être "ouverte" à l'extérieur. Pas de portail donc. Mais des ouvertures d'un peu tous les côtés et notamment sur la rue au fond de la cour ! Les seules fermetures étant les diverses portes d'entrée dans l'établissement. On comprend alors mieux  l'organisation sans faille et le sérieux apporté aux moments de surveillances de récréation et autres accueils à l'école.

De l'autre côté de l'Atlantique, en terre basque, l'agent IsaEnFrance vient également ce lundi de se jeter à l'eau de la Maternelle française ! Une journée de totale découverte avec des parents sympathiques et des élèves d'une taille moyenne jusque là inconnue de l'agent IEF ! Rappelons qu'ici, le "maîtresse" prononcés 492 fois par jour par les petits élèves garde toute sa noblesse et l'on suppose que l'agent IEF ne l'a jamais entendu autant de fois en aussi peu de temps !! Des journées très rythmées donc,  dont l'agent IEF prendra vite l'habitude, avec le bénéfice de la pause salvatrice du mercredi !!

Le quizz de septembre est arrivé !!

Retour au Québec pour ce quizz automnal, avec une question sur Montréal et le nom qu'elle portait à sa fondation en 1642 par des Français. Alors, est-ce que nos amis québécois et montréalais en particulier connaissent bien leur histoire ?!  Et les Français sauront-ils rechercher dans la leur pour gonfler le nombre de bonnes réponses ? Vos propositions dans la colonne de droite, comme chaque mois !

Source : vieux.montreal.qc.ca

Le quizz d'août est terminé !

3 bonnes réponses sur 8 votants au quizz d'août, "Combien de provinces au Pays basques". C'était donc bien 7 provinces, 3 étant situées sur le territoire administratif français (Labourd, la province "côtière", la Basse-Navarre et la Soule, la plus à l'Est et la plus montagneuse) et 4 en Espagne (le Guipuzcoa autour de San Sebastian, la Biscaye avec Bilbao, l'Alava avec Vitoria et la Navarre dont la capitale est Pampelune)
Plus d'infos et de détails sur ce site.
A lire aussi, un site très intéressant sur un petit bout de territoire particulier, ni français ni espagnol, ou bien les deux à la fois, ou encore "basque" tout simplement : le kintoa (ou "Pays Quint") au fond de la vallée des Aldudes, également le berceau du porc de race basque sauvé de l'extinction par des passionnés dans les années 80 et aujourd'hui produit classé AOC ("Appellation d'Origine Contrôlée").

Source : kintoa.fr

samedi 27 août 2011

3, 2, 1... rentrez !!

A la croisée des chemins pour l'agent Serjokébec, déjà au "travail" au cours des 3 jours de "pré-rentrée" mais pas encore tout à fait rentré en attendant les "vrais" enfants lundi matin.
Alors ça ressemble à quoi une pré-rentrée dans une école "classique" de Montréal ?
C'est d'abord un fonctionnement digne d'un bon petit collège français : 400 élèves, près de 20 classes et un même un peu plus d'enseignants avec le temps partagé, des spécialistes d'EPS, de musique, d'anglais et d'arts plastiques, plus d'une soixantaine de personnes au total en comptant tout le personnel (directrice, secrétaire, conseillère pédagogique, psychologue, psycho-éducatrice, ortho-pédagogue, garderie, infirmière, concierge, orthophoniste, travailleuse sociale, etc...).
C'est aussi une avalanche d'informations reçues en deux réunions, quelque chose qui ressemble à ça ! :


Un vrai film d'horreur ! Freddy Krueger, Jason de vendredi 13 ou Brigitte Bardot (celle de maintenant) peuvent retourner jouer aux bisounours à côté de ça.
C'est sûr qu'arrivant du "village" du Braou, 6 classes, une quinzaine de membres du personnel au sens large, et sa gestion "familiale",  le choc est un peu brutal pour l'agent Serjokébec, MAIS !!!! 

... l'agent IsaEnFrance avait tout prévu et bien fait les choses en laissant à son homologue en mission, ça !! : 

La boîte de survie version "IsaEnFrance"

L'agent Serjokébec a d'abord hésiter à ouvrir cette boîte, vu ce qu'il y avait écrit dessus. ("Survie", "ne pas toucher", tout cela sentait le piège, même (surtout!) pour un agent en mission...)
L'angoisse de l'ouverture passée (la boîte n'était pas piégée, aucune sorte de clown à ressorts dedans), il y a trouvé de quoi se familiariser avec le fonctionnement de son agent homologue.

MAIS !!! (encore). A la suite des deux réunions pré-citées, il a jugé bon d'y ajouter quelques éléments :

La boîte de survie version "agent Serjokébec"

- une carte de Montréal, pour se retrouver dans les dédales des couloirs de l'école
- une boussole, pour se diriger dans le labyrinthe des informations
- un bon couteau, pour éplucher les programmes et découper l'année en périodes adéquates
- une lampe frontale, pour éclairer les points obscurs
- des oeufs "brouillés" lyophilisés... on ne dira pas pourquoi...
- ET : un bon Rioja rouge pour se remonter le moral après tout ça et se rappeler du "pays" !

L'agent Serjokébec réfléchis sérieusement à y ajouter un dictionnaire des expressions québécoises, les enfants déboulent lundi dans la classe ...

mercredi 17 août 2011

L'agent IsaEnFrance prend le clavier et se lance enfin!

C'est bien le 5 août que IsaEnFrance a foulé le sol français au terme d'une longue et interminable attente pour l'obtention de « son précieux », c'est à dire son visa. Après un bref séjour auprès de quelques célébrités parisiennes (la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, Sacré Coeur) elle a filé droit vers son St-Jean-de-Luz d'adoption où elle y apprendra à vivre comme une vraie Basque. En passant, la partie française du Pays basque regroupe 3 provinces: le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. Où sont les autres? Combien y en a-t-il en tout? Ne manquez pas le quizz du mois!









La conduite automobile: en agrandissant le plan tout en bas de la page, vous comprendrez que les rues parallèles aux croisements perpendiculaires propres au Québec sont inexistantes ici et que plusieurs rues se soldent par une impasse. Encore faut-il connaître le symbole qui signale cette impasse! Pour les intéressés, au Québec on écrit « cul-de-sac » sur les panneaux. De plus, vous aurez beau être 2 et même 3 dans l'auto, très souvent les noms de rue vous échapperont parce que le petit panneau bleu sur lequel sont écrits les noms de rue en petits cacatères (notez qu'ici c'est bilingue: français et basque) sont opposés à votre champ de vision. Du coup ;-) votre première sortie à l'épicerie du coin vous prend un temps fou!!! L'agent IEF se garde ici une petite gêne d'orgueil quant au temps pris. Mais n'ayez crainte, elle s'y est fait rapidement, elle peut même aller ailleurs qu'à l'épicerie!














Serez-vous étonnés d'apprendre qu'il y a ici des palmiers? des bananiers? et des petits lézards? Quel endroit de rêve avec les plages aux grosses vagues, les Pyrénées offrant d'innombrables randonnées et l'Espagne à deux pas (15 km). St-Jean-Pied-de-Port et son enceinte médiévale, la Sare et sa grotte de quelques 90 millions d'années, la Rhune et son train à crémaillère, St-Pée et ses courses de vaches royales, Cambo et ses bains d'eaux thermales ont déjà été exploré par IEF et d'autres découvertes ne sauront tarder...

À Toronto, on peut marcher sur "le toit du monde"... ou presque

... et "se promener dans le vide" à plusieurs centaines de mètres au dessus du sol.

Avec ses 553 m, la tour CN (CN tower) a été la construction humaine la plus haute du monde jusqu'en 2008, soit pendant 32 ans !! Elle a en effet été mise en service en 1976. Prévue au départ pour les télécommunications, elle est maintenant un des plus beaux fleurons du tourisme canadien. Elle est encore la 3ème plus haute tour du monde derrière la gigantesque et démesurée Burj Khalifa de Dubai aux Emirats arabes unis (828m) et la tour TV de Canton en Chine (600m). Mais plus pour très longtemps car quelques autres édifices en phase terminale de construction s'élèveront bientôt à plus de 600m au-dessus du sol.

Le touriste est donc roi dans cette "Tour CN" et tout est fait pour qu'il ressorte content de l'expérience. L'une d'entre elle consiste à marcher, s'allonger, se photographier ou simplement se tenir debout sur un plancher de verre 342m au-dessus du vide !! C'est à dire déjà plus haut que le bout de l'antenne sommitale de la tour Eiffel ! Il est honnête de préciser que l'agent Serjokébec a simplement risqué deux pieds au bord de ce plancher, et avec difficulté, malgré les spécifications techniques indiquant que ce plancher a été construit 5 fois plus solide que le minimum requis par les normes de sécurité (ouf, on est content !!). Mais il avait aussi remarqué que ces deux planchers de verre étaient noirs de curieux, avec des enfants tout natures piétinant et sautant allègrement dessus, et cela n'était pas fait pour le rassurer ! Et malgré aussi le sourire amusé que lui fait ce petit garçon lorsque l'agent Serjokébec sort du plancher avec un grand soupir de soulagement...



De la "nacelle", à l'"étage suivant" où se trouve une plate-forme d'observation placée à 447m de hauteur, la vue est exceptionnelle et on sent même bouger légèrement la tour, sensation très bizarre ! Les hauts immeubles du centre-ville paraissent soudain presque minuscules :




La tour propose différents forfaits avec accès à un simulateur et un film "cinémax" en 3D sur le surf à Hawaii (??!).
Et cerise sur le gâteau canadien, la nouvelle attraction de l'été, réservée à quelques doux dingues en manque de sensations fortes, "l'Haut-da Cieux". Une simple image qui se passe de commentaires :

Source : site officiel de la CN Tower.

 La TV torontienne a montré un reportage sur le participant le plus âgé à cette activité, 90 ans, et en pleine santé ! Et comme le disait amusée un autre agent, "de toute façon, à cet âge-là, il ne risque plus grand-chose !"...

samedi 13 août 2011

À Toronto, on peut avoir une île entièrement pour soi, et pour toute une nuit !!

Oui, mais pour ça, il faut quand même réussir à manquer le dernier ferry repartant de la Center Island à 23h45 pour rejoindre le "Waterfront harbour" et le centre-ville..quand même. Et ben c'est pas si difficile que ça ! On fait des photos, on musarde, on papote, on traine, et quand on regarde l'heure, on se dit que ouille !! M...e !! Il faudrait se dépêcher, et on court, même, lorsqu'on entend la sirène du ferry, mais on le voit juste quitter le ponton avec toutes ses jolies lumières. C'est joli un ferry déguisé en sapin de Noël, mais c'est un peu moins marrant quand il nous laisse à quai pour toute une nuit ! Bon, après tout c'est pas si grave, il ne pleut pas, il ne fait pas froid, on va pouvoir l'explorer, cette île, du coup ! Mais c'est long une nuit. A un moment, on a sommeil, il faut trouver un endroit pour dormir, d'autant plus que le vent frais se lève, que quelques gouttes se mettent à tomber et que quelques bestioles ailées suceuses de sang ont bien compris l'aubaine ! Alors c'est le banc d'une attraction pour enfant, pas très confortable mais à l'abri, c'est un seuil de porte d'une reconstitution de maison ancienne, et puis finalement, au milieu de la nuit, ce sont des WC abrités et au chaud en plus ! Même l'odeur de chlore insistante n'arrive pas à atténuer le bonheur d'un "réchauffage" sous le sèche-main automatique. C'est aussi ce jeune employé de nettoyage qui entre dans les WC au petit matin, on sursaute, il est surpris mais a l'air hilare. Par réflexe on s'excuse en français, puis on s'explique en anglais. Il est sympa, il indique où trouver un bon café et un bon "breakfast", à la marina de l'île, un peu plus loin. Ah bon ? Il y a une marina ? Alors on n'était pas vraiment tout seuls sur cette île alors ?? Bon ok, mais une histoire pareille, ça  fait savourer le meilleur café de sa vie et avaler le plus délicieux brunch jamais avalé, et ça fait aussi un peu digérer les 47 piqûres de ces sales bestioles sur les deux jambes ! 

La "Toronto skyline" by night, joli mais on a du mal à penser à autre chose !

Un passe-temps comme un autre...

Vin vs bière ou, à Montréal, on se rabat sur le moins cher !

Ce matin à la radio, sur la route de la rando, l'animatrice parle des célébrations de la bière qui vont avoir lieu partout au Québec. Et elle livre cette info étonnante : l'an passé, les Québécois ont bu près de 193 000 hectolitres de vin. Dans le même temps, ils ont éclusé près de 6 millions d'hectolitres de bière ! Ça fait quand même 30 fois plus... Il faut juste rappeler qu'ici, on n'achète pas le vin dans n'importe quelle grande surface mais dans les SAQ (Sociétés des Alcools du Québec) qui sont mandatées pour vendre les alcools. Et les prix ne sont pas les mêmes que dans nos "épiceries" (ici : "aller à l'épicerie"  =  faire les courses).
Du coup, le retour de rando a été arrosé d'une bière dorée servie dans un verre "Nespresso". Bon, ça fait moins classe que George mais qu'est-ce que c'est bon ! *



(* et comme le rappelle le site internet Festibières, "Respectez la bière. Respectez-vous. Buvez de façon responsable. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Buvez avec modération ou ne buvez pas du tout." Ça c'est dit.) 





jeudi 11 août 2011

Le quizz d'août !!

Après avoir fait connaissance avec le Québec et sa capitale... Québec en juillet, le quizz d'août vous fait traverser l'Atlantique à la découverte du Pays Basque où l'agent IsaEnFrance est enfin arrivée depuis quelques jours et où elle profite du soleil enfin revenu. Un quizz exprès pour les Québécois donc, même si  les lecteurs basques peuvent réviser leurs fondamentaux ! Vos réponses colonne de droite.


A Toronto, on "jaywalk" de moins en moins ?


A Toronto comme au Québec d’ailleurs, on ne plaisante pas avec les piétons qui se doivent de traverser une rue au moment où c’est permis. Les lumières (c’est comme ça que les Québécois appellent les feux de circulation) sont très codifiées. A Toronto, par exemple, chaque feu indique au piéton la procédure pour traverser : le signal du piéton est vert (en fait, plutôt blanc !), on peut s’engager pour traverser la chaussée. Au bout de quelques secondes, un compte à rebours rouge se met en marche. Le piéton n’a alors pas le droit de s’engager sur la chaussée mais il peut terminer de traverser s’il s’est engagé au vert (et le plus vite sera le mieux, les automobilistes ayant le klaxon facile ici aussi !). Ensuite, une main rouge est affichée, le piéton doit attendre.
Théoriquement, la règle est donc claire mais le piéton est souvent tenté de la contourner et de grignoter quelques mètres ou secondes. Là-bas, on appelle ça le « jaywalking » et les piétons qui traversent sauvagement la rue n’importe où sont des « jaywalkers ». Et ça peut coûter « cher » ! 37$ à Montréal et même 85$ à Toronto !! Alors que le « traverseur sauvage de rue » français ne risquerait qu’un « ticket » de 4 euros !
Dans la pratique, la police ne verbalise que rarement mais ça arrive, et quand ça arrive, ça ne fait pas plaisir (voir cet exemple). A Toronto, c’était même devenu un phénomène de masse en centre-ville, du « jaywalking » de groupe en quelque sorte, parfois même sous les yeux de la police (voir cet article en anglais). Ce n’est pas apparu si évident lors de cette « mission » torontienne, le piéton de Toronto se serait-il discipliné ?  Il est vrai que les rues et boulevards du centre-ville où les traversées sont codifiées sont pour la plupart tellement larges et la circulation intense qu’il serait plutôt suicidaire de s’improviser « jaywalker ».


Découvertes torontiennes

Pour commencer, réglons son sort tout de suite, non, Toronto n’est pas la capitale du Québec (cf le quizz de juillet et au passage, la capitale du Québec est donc … Québec, la ville… trop simple, tout le monde le savait n’est-ce pas ?) et pour cause,  cette grande métropole est située dans la province de l’Ontario, sur les bords du lac du même nom.
L’Ontario donc, cette province qui est la 2ème plus grande du Canada après le Québec justement, sans compter les « territoires » du nord. Mais aussi le lac, l’un des cinq qui compose le système hydrographique dit « des grands lacs » nord-américains (Ontario, Érié, Michigan, Huron et Supérieur, par ordre croissant de superficie), autour desquels se trouvent quelques grosses villes américaines à vocation industrielle (Buffalo, Detroit, Chicago, Cleveland, Milwaukee, Green Bay). Et donc aussi Toronto, la Canadienne, capitale de l’Ontario (province dans laquelle on trouve aussi Ottawa, la capitale du pays, mais qui n’est pas la capitale de cette province… ça suit toujours ??).
Toronto, c’est donc 2,5 millions d’habitants et 5,5 millions en comptant le « grand Toronto », ce qui en fait la 4ème métropole nord-américaine derrière New-York, Los Angeles et Chicago. En population intra-muros, c’est donc près de 2,5 fois Montréal, 2 fois Dallas (ça c’est pour les nostalgiques des séries Tv des années 80, si si, on sait qu’il y en a…) et près de 3 fois San Francisco.
Sur les plaques minéralogiques des voitures ontariennes, on peut lire la devise suivante : « Yours to discover ». Ce que les spécialistes traduiront par « Tant à découvrir » (en fait, merci internet !!). Au passage, il est amusant de constater que celle des Québécois est « Je me souviens ». Et il est vrai qu’un mini-séjour à Toronto peut vite se transformer en une succession de découvertes étonnantes.
Car Toronto, c’est surtout une ville de contraste, ethnique d’abord, avec ses Chinatown, Little Italy, Greektown, India Bazaar, Koreatown et tout son patchwork de nationalités et d’origines, sonore aussi, passant du bruit et de la fureur du quartier commercial de Yonge ou des alentours de la Gardiner expressway, autoroute traversant la ville d’Est en Ouest, au calme presque bucolique des petits squares bordant le lac près de Waterfront harbour où les bruits de la ville ne sont plus qu’une rumeur et où il est plus facile d’écouter le clapotis du lac contre le bord, les coups de rame des kayakistes ou les coins-coins de quelques canards pas stressés qui pourraient très bien être ceux du Lac Marion (ça c’est pour les Biarrots ;). Contraste thermique également où l’on passe son temps entre des rues saturées d’air chaud et humide  et un métro ou des magasins climatisés où l’on se surprend à se frotter les bras pour se réchauffer (ce qui en plein mois d’août est quand même un comble, on aura bien le temps de se les frotter pour une bonne raison dans quelques mois, les bras…).
Quelques découvertes torontiennes en quelques articles et quelques images….
(à suivre)

Toronto, vue depuis le ferry pour la Center Island.