Bienvenue dans « On a échangé nos instits *» Saison 6 !! Deux enseignants, un Français et une Québécoise, aux vies et aux méthodes d’éducation complètement différentes (?!?) vont échanger pendant 52 semaines, bouts de crayons, carnets de notes, génies en herbe et parents d'élèves adorés ! Pendant 365 jours, ils n’auront aucune nouvelle de leur famille, enfin, si un peu quand même !... Immergés dans un univers totalement opposé au leur, ils vont devoir s’adapter à un nouvel environnement, affronter les grizzlies, le blizzard et le déroutant accent local pour l'un, les plages de sable fin, la délicieuse cuisine locale et les températures torrides de l'hiver basque pour l'autre ! Cet échange amènera-t-il les deux enseignants à découvrir un système éducatif aux antipodes du leur ? Parviendront-ils à s’y adapter ? Et quand viendra le moment de rentrer au bercail, auront-ils du mal à retrouver le chemin de la gare ou de l'aéroport ou bien seront-ils prêts à revenir à la nage, s’il le fallait ?? C’est au contact d’un milieu qui ne ressemble en rien au leur que ces instits seront amenés à réfléchir sur leurs valeurs éducatives et peut-être remettre en question certaines de leurs règles personnelles… alors, double ou triple-décimètre ? Règle en plastique ou en bois, plate ou carrée ??? (*toute ressemblance avec une vague émission d'une non moins vague chaîne du PAF est fortement fortuite et saison 6 = 6è année du programme d'échange nouvelle version)

samedi 3 décembre 2011

Novembre blanc


Blanc alors que l'hiver n'est pas encore officiellement arrivé, bizarre non !?

Et pourtant, novembre fut le mois du BLANC.

BLANC comme le blog que vous êtes en train de lire. Zéro article en novembre. Le vide total. Ce qui pouvait ressembler à une disparition inquiétante (normal pour un "agent en mission" !) n’était qu’une absence temporaire, sans doute due à ce satané temps qui nous fuit sans cesse et de plus en plus vite. Un peu comme le vortex créé par la vidange de l’eau dans le trou du lavabo (qui est blanc, lui aussi !!). On a toujours l’impression que ça tourne plus vite au fur et à mesure qu’on s’approche du siphon. Mais ça finit toujours par se calmer lorsqu’on se retrouve à la sortie de la tuyauterie… à part qu’on se retrouve avec quelques profs « siphonnés » en plus !...

BLANC aussi comme le TBI de l’école Louis Dupire. Le Tableau Blanc Interactif qui trône dans le « Labo », entourée de sa vingtaine d’ordinateurs. C’est donc en novembre que l’agent en mission a osé s’approcher pour la première fois de cet animal étrange et inconnu. Il a même attendu la toute fin du mois et une journée pédagogique (donc à l’école, mais sans les élèves) pour commencer à tenter d’apprivoiser cette « chose ». A vrai dire, il n’a utilisé que la fonction « écran blanc » pour préparer le visionnage de quelques vidéos pour ses élèves (la petite histoire raconte que c’était pour préparer la visite d’un spectacle de danses urbaines et contemporaines, « Futur proche », qui propose un regard sur l’évolution technologique depuis le siècle dernier et notre rapport au temps et à son accélération qu’elle a suscité, décidément, on y revient toujours !....). Cet écran blanc, donc, relié à un ordinateur portable, lui-même connecté à internet et à un vidéoprojecteur et un bon système sonore et nous avons un véritable mini-cinéma. Bon, on peut déjà voir les sourires condescendants de quelques professeurs de secondaires ou plus, pour qui tout ça est juste « normal ». On rappellera juste les conditions habituelles de travail de beaucoup de « maîtres » et « maîtresses » du primaire en France, en ce qui concerne le multimédia. Les salles de TV/bibliothèque minuscules, les télécommandes de lecteur DVD ou de télé qui ne fonctionnent  plus faute de piles, les problèmes de formats vidéo, les cordons qui vont pas, le personnel qui n’y connait pas grand-chose (toute ressemblance avec une école connue est fortement fortuite, on ne rigole pas svp !) bref…le bricolage habituel. Reste à domestiquer la partie « interactive » du tableau, son utilisation en mode « je participe », avec les crayons pour « écrire dessus », et tout et tout. Ce qui sera sans doute l’objet d’une journée de formation au mois de mars.

Enfin, BLANC comme la première neige qui est tombée sur Montréal et qui a recouvert le temps de deux ou trois jours les cours de récréation, les trottoirs (vite déneigés), et les parcs de la ville. Ces fameux « premiers 5 cm » (qui ont d’ailleurs été plutôt proche de 10) sont arrivés cette année le 23 novembre, contre début décembre l’an passé, mais en principe à la mi-novembre, selon les statistiques. Cela confirme la tendance à un automne particulièrement clément cette année, au niveau des températures comme des précipitations. Selon météomédia, le mois de novembre a même été le plus chaud à Montréal depuis que les données sont compilées (moyenne de 9,8°C), de même que la moyenne du 1er septembre au 30 novembre qui établit un nouveau record (11°C de moyenne contre 8°C). Cette première accumulation de poudreuse à permis à l’agent en mission de tester les formidables capacités des « pneus neige » qui permettent d’évoluer en toute sécurité sur une route enneigée ou glissante. Et de percevoir aussi  la grande habitude des Montréalais dans le déblaiement des trottoirs et des rues (dès le petit matin) ainsi que dans la conduite dans ces conditions particulières.
C’est maintenant la première « tempête » qui est attendue, une accumulation d’au moins 15 cm en 12 heures (toujours selon météomédia). L’an passé, à Montréal, elle a eu lieu le 6 décembre mais la moyenne se situe vers le 17 décembre.

Noël 2011 sera-t-il  BLANC ??