Bienvenue dans « On a échangé nos instits *» Saison 6 !! Deux enseignants, un Français et une Québécoise, aux vies et aux méthodes d’éducation complètement différentes (?!?) vont échanger pendant 52 semaines, bouts de crayons, carnets de notes, génies en herbe et parents d'élèves adorés ! Pendant 365 jours, ils n’auront aucune nouvelle de leur famille, enfin, si un peu quand même !... Immergés dans un univers totalement opposé au leur, ils vont devoir s’adapter à un nouvel environnement, affronter les grizzlies, le blizzard et le déroutant accent local pour l'un, les plages de sable fin, la délicieuse cuisine locale et les températures torrides de l'hiver basque pour l'autre ! Cet échange amènera-t-il les deux enseignants à découvrir un système éducatif aux antipodes du leur ? Parviendront-ils à s’y adapter ? Et quand viendra le moment de rentrer au bercail, auront-ils du mal à retrouver le chemin de la gare ou de l'aéroport ou bien seront-ils prêts à revenir à la nage, s’il le fallait ?? C’est au contact d’un milieu qui ne ressemble en rien au leur que ces instits seront amenés à réfléchir sur leurs valeurs éducatives et peut-être remettre en question certaines de leurs règles personnelles… alors, double ou triple-décimètre ? Règle en plastique ou en bois, plate ou carrée ??? (*toute ressemblance avec une vague émission d'une non moins vague chaîne du PAF est fortement fortuite et saison 6 = 6è année du programme d'échange nouvelle version)

mercredi 17 août 2011

L'agent IsaEnFrance prend le clavier et se lance enfin!

C'est bien le 5 août que IsaEnFrance a foulé le sol français au terme d'une longue et interminable attente pour l'obtention de « son précieux », c'est à dire son visa. Après un bref séjour auprès de quelques célébrités parisiennes (la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, Sacré Coeur) elle a filé droit vers son St-Jean-de-Luz d'adoption où elle y apprendra à vivre comme une vraie Basque. En passant, la partie française du Pays basque regroupe 3 provinces: le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. Où sont les autres? Combien y en a-t-il en tout? Ne manquez pas le quizz du mois!









La conduite automobile: en agrandissant le plan tout en bas de la page, vous comprendrez que les rues parallèles aux croisements perpendiculaires propres au Québec sont inexistantes ici et que plusieurs rues se soldent par une impasse. Encore faut-il connaître le symbole qui signale cette impasse! Pour les intéressés, au Québec on écrit « cul-de-sac » sur les panneaux. De plus, vous aurez beau être 2 et même 3 dans l'auto, très souvent les noms de rue vous échapperont parce que le petit panneau bleu sur lequel sont écrits les noms de rue en petits cacatères (notez qu'ici c'est bilingue: français et basque) sont opposés à votre champ de vision. Du coup ;-) votre première sortie à l'épicerie du coin vous prend un temps fou!!! L'agent IEF se garde ici une petite gêne d'orgueil quant au temps pris. Mais n'ayez crainte, elle s'y est fait rapidement, elle peut même aller ailleurs qu'à l'épicerie!














Serez-vous étonnés d'apprendre qu'il y a ici des palmiers? des bananiers? et des petits lézards? Quel endroit de rêve avec les plages aux grosses vagues, les Pyrénées offrant d'innombrables randonnées et l'Espagne à deux pas (15 km). St-Jean-Pied-de-Port et son enceinte médiévale, la Sare et sa grotte de quelques 90 millions d'années, la Rhune et son train à crémaillère, St-Pée et ses courses de vaches royales, Cambo et ses bains d'eaux thermales ont déjà été exploré par IEF et d'autres découvertes ne sauront tarder...

À Toronto, on peut marcher sur "le toit du monde"... ou presque

... et "se promener dans le vide" à plusieurs centaines de mètres au dessus du sol.

Avec ses 553 m, la tour CN (CN tower) a été la construction humaine la plus haute du monde jusqu'en 2008, soit pendant 32 ans !! Elle a en effet été mise en service en 1976. Prévue au départ pour les télécommunications, elle est maintenant un des plus beaux fleurons du tourisme canadien. Elle est encore la 3ème plus haute tour du monde derrière la gigantesque et démesurée Burj Khalifa de Dubai aux Emirats arabes unis (828m) et la tour TV de Canton en Chine (600m). Mais plus pour très longtemps car quelques autres édifices en phase terminale de construction s'élèveront bientôt à plus de 600m au-dessus du sol.

Le touriste est donc roi dans cette "Tour CN" et tout est fait pour qu'il ressorte content de l'expérience. L'une d'entre elle consiste à marcher, s'allonger, se photographier ou simplement se tenir debout sur un plancher de verre 342m au-dessus du vide !! C'est à dire déjà plus haut que le bout de l'antenne sommitale de la tour Eiffel ! Il est honnête de préciser que l'agent Serjokébec a simplement risqué deux pieds au bord de ce plancher, et avec difficulté, malgré les spécifications techniques indiquant que ce plancher a été construit 5 fois plus solide que le minimum requis par les normes de sécurité (ouf, on est content !!). Mais il avait aussi remarqué que ces deux planchers de verre étaient noirs de curieux, avec des enfants tout natures piétinant et sautant allègrement dessus, et cela n'était pas fait pour le rassurer ! Et malgré aussi le sourire amusé que lui fait ce petit garçon lorsque l'agent Serjokébec sort du plancher avec un grand soupir de soulagement...



De la "nacelle", à l'"étage suivant" où se trouve une plate-forme d'observation placée à 447m de hauteur, la vue est exceptionnelle et on sent même bouger légèrement la tour, sensation très bizarre ! Les hauts immeubles du centre-ville paraissent soudain presque minuscules :




La tour propose différents forfaits avec accès à un simulateur et un film "cinémax" en 3D sur le surf à Hawaii (??!).
Et cerise sur le gâteau canadien, la nouvelle attraction de l'été, réservée à quelques doux dingues en manque de sensations fortes, "l'Haut-da Cieux". Une simple image qui se passe de commentaires :

Source : site officiel de la CN Tower.

 La TV torontienne a montré un reportage sur le participant le plus âgé à cette activité, 90 ans, et en pleine santé ! Et comme le disait amusée un autre agent, "de toute façon, à cet âge-là, il ne risque plus grand-chose !"...